lundi, mai 29

Pourquoi je n'ai pas écrit de compte-rendu du concert de Calexico.

En ces temps de disette, je n'ai aucun scrupule à utiliser comme combustible pour mon blog les sujets les plus absurdes. Voici donc un billet pour expliquer pourquoi je n'ai pas écrit de compte-rendu du concert de Calexico au Cirque Royal.

Les excuses sont classées des plus recevables aux moins acceptables.

- Je suis incapable d'apprécier complètement un concert quand je ne suis pas dans les premiers rangs, là où je peux réellement observer les interactions des musiciens entre eux ou avec le public. En fait, quand je suis assis en hauteur dans les balcons et que je ne peux même pas vraiment distinguer le visage des musiciens, j'ai l'impression de n'avoir pas vraiment assisté au concert et je me dis que j'aurais tout aussi bien fait de faire autre chose.
- LE concert a eu lieu il y a plus de trois semaines et le détails sont devenus un peu vagues dans mon esprit.
- Bien que j'aime bien la plupart des albums de Calexico, ce n'est pas un groupe dont je connais l'oeuvre intimement et j'aurais bien du mal à retrouver les titres des chansons que j'ai entendues durant le concert. Nous avons par exemple eu droit à la chanson de leur nouvel album qui ressemble aux Beatles mais je serais bien en peine d'en donner le titre (pareil pour les quelques tubes de la grande époque qui ont été joués et ne sont pas Crystal Frontier).
- J'étais tellement crevé le jour du concert que je n'ai aucun souvenir d'une reprise de Venus in Furs quand bien même mon voisin m'a juré qu'il y en avait bien eu une.

Finalement, comme mon esprit pervers aime bien l'idée qu'il y ait un mini-compte-rendu dans un billet qui explique pourquoi il n'y aura pas de compte-rendu, je conclurai juste en disant que Iron & Wine tout seul, c'était gentiment soporifique, que Iron & Wine et Calexico ensemble, c'était déjà nettement meilleur (rien de tel qu'une bonne session rythmique pour donner un peu de corps à des chansons trop malingres), que Calexico tout seul, c'était comme d'habitude très bien et que Salvador Duran m'a épaté dans son rôle de Rémi Bricka hispanique : claquettes (pour les percus), harmonica, guitare et une voix qui peut passer en quelques secondes d'une envolée de ténor d'opéra à un bêlement de chèvre. Seul moment de folie dans un concert par ailleurs assez sage.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Hello, je trouve ton blog fort intéressant comme manière d'approcher la musique (je t'ai d'ailleurs mis en lien sur le mien). Mais pourquoi ne laisses-tu pas plus parler ton instinct finalement? On s'en fout de connaître les titres de Calixo joués ce soir-là, l'important c'est d'abord l'émotion donnée et reçue, non?
a+