dimanche, juillet 31

Dernier jour des soldes


Je viens de passer une semaine à encoder mes achats récents de disques, à les classer et à les ranger. J'en ai profité pour faire l'inventaire des doublons qui m'encombrent, que ce soit à cause d'une erreur d'envoi lors d'un achat en ligne ou bien de l'acquisition ultérieure d'une réédition avec bonus. Je propose donc mes doublons à la vente. Ce n'est pas grand-chose et ceux qui espéraient faire des affaires en or seront sans doute déçus. Sauf mention contraire, l'état est très bon.

Le coin des bonnes affaires

Albums :
Talk Talk - 12x12 original remixes (5€)
Baby Bird - Dying Happy (5€)
Baby Bird - Fatherhood (5€)
The Communards - Red (version US) (5€)
Kate Bush - The hounds of love (5€)
Morrissey - You are the quarry (6€)
Jeff Buckley - Grace (4€)
Tindersticks - Curtains (5€)
Tindersticks - Simple pleasure (5€)
Tindersticks - Don't even go there EP (2€)
David Bowie - Earthling (Etat correct : 4€)
Leos Janacek - Sinfonietta - Glagoltic Mass (plus belle oeuvre du mon deuxième compositeur préféré...une aubaine : 5€)
Rodgers/Hammerstein : The Sound of Music - Original London Cast (2€)
Nits & The Netherlands Symphony Orcherstra : Hjuvi (Etat médiocre, mais difficile à trouver : 2€)

TOUT DOIT PARTIR !!!

Disques gratuits à l'achat d'un autre article (1 par commande) (j'ai pris des cours de marketing pendant les vacances. Ca se voit ? Je suis plein de super bonnes idées qui font que tous mes articles vont partir comme des petits pains)
Inrocks :
Musiques Printemps-Eté 2001 (2CD)
Rock Printemps-Eté 2001 (2CD)
Musiques une rentrée 2001 (1CD)
Sampler 2 titres du deuxième album d'Archive
Sampler 1 titre de Verspertine de Björk
NME :
NME Awards 2003 Nominations album
A taste of Heavenly recordings (2003?)
SXSW the best new bands showcase 2005
Rock'n'roll riot VOL.2 (2003)

J'en profite pour ajouter quelques bouquins et vidéos.

Livres :
Mark Twain - The Adventures of Tom Sawyer (V. Ang) 2€
Stephen Fry - Mensonges, mensonges (J'ai Lu) 2€
Annie Proulx : Les pieds dans la boue (Rivages poches) 2€
J.T. Leroy : Sarah (10/18) 2€
James Baldwin : La conversion (Rivages Poche) 2€
Eugène Ionesco : Notes et contre-notes (Idées NRF) (Occ : Annoté au bic) 0.5€
Patrick Modiano : Accident Nocturne (Collection blanche Gallimard : Neuf) 8€
Joseph Hansen : A fleur de peau (2€)

DVD :
Robert Rodriguez : Spy Kids (VF-VO s-t fr) (si vous avez des enfants débiles, c'est parfait) 3€
Wong Kar-Wai : Happy Together (VO s-t Ang) 7€
Queer As Folk UK : Saison 1 (2 DVD VO ss s-t) 6€



K7 vidéo (PAL) :
Dead Can Dance - Toward the within 4€
Pet Shop Boys - Somewhere 4€
Pet Shop Boys - Performance 4€
Wong Kar-Wai - Days of being wild (VO s-t ang) 4€

Les frais de port éventuels ne sont pas compris. Vu les prix (très compétitifs vous en conviendrez) pratiqués, je ne peux me permettre de les offrir, mais que cela ne vous arrête pas. Vous le regretteriez.

mercredi, juillet 27

O-Zone wannabes.

Non, mais je vous jure (10 Mo).

Merci à Popjustice de m'avoir révélé l'existence de ce "chef-d'oeuvre".

EDIT : Ceci, quoique dans un tout autre genre, est presque aussi consternant.

The Libertiine is locked in jail

Patrick Wolf est suspect dans une affaire de cambriolage. Jugement le 3 août si je comprends bien le vocable juridique anglais (voir aussi ici).

lundi, juillet 25

Another day on Earth



Lorsque j'ai appris que Brian Eno allait sortir un nouvel album de chansons, le premier depuis la fin des années 70, je me suis tout de suite pris à rêver d'un nouveau Another Green World ou d'un retour à la pop flamboyante de Backwater. En y repensant après coup, je comprends qu'il était illusoire de demander à ce brave Brian de recouvrer son état d'esprit des années 70, alors qu'il venait de quitter Roxy Music, n'en était qu'aux débuts de sa fructueuse carrière de producteur et n'était pas encore devenu l'inventeur officiel de la musique ambient. La fraîcheur et la naïveté de ses oeuvres de jeunesse sont bien loin.

Pourtant, ce nouvel album est indéniablement le fruit d'un retour en arrière, mais de dimension plus modeste. Au lieu de puiser dans ses albums d'il y a trente ans, il s'est limité à revisiter son catalogue du début des années 90. On pense ainsi beaucoup à des albums comme Wrong way up (avec John Cale), Nerve Net ou encore The Drop, voire par moments à l'album des Passengers (sans les beuglements de l'épave à rôtis). En écoutant Another Day On Earth, les fans de 'Brain One' ne pourront ainsi pas manquer de reconnaître tel fragment de mélodie ou tel son et de le relier à telle oeuvre passée. La réputation de Brian comme un défricheur de nouveaux genres, un avant-gardiste forcené qui a tout inventé avant tout le monde ne grandira pas avec cet album qui est clairement l'oeuvre d'un musicien apaisé n'ayant plus rien à prouver à personne. Qui l'en blâmerait ? Pas moi en tout cas. Je suis bien trop content d'avoir onze nouvelles chansons à me mettre sous la dent pour regretter qu'elles m'en évoquent d'autres. De plus, le simple fait d'entendre de nouveau la voix blanche de Brian Eno habiller ses morceaux est pour moi un vrai plaisir après presque quinze ans de silence ou de travestissement sous des couches de vocoders.

L'ambiance dominante de l'album est résolument mid-tempo et les occasions de danser dans son salon sont rares. En ce sens, il s'agit d'un vrai disque de producteur (on pense parfois à son ami Daniel Lanois), et le son, les différentes couches sont en général beaucoup plus intéressantes que les chansons elles-mêmes (c'est-à-dire leur évolution temporelle, les mélodies, les successions entre les refrains et les couplets, etc.). On nage ici dans une pop atmosphérique de bon goût, toute en nappes de synthés, entrelacs de guitares, mélodies à combustion lente et choeurs diaphanes, une musique qui enrobe l'auditeur dans un cocon ouateux plein d'élégance, de nonchalance et de non-dits.

Le disque s'ouvre sur This, le morceau qui évoque le plus directement Wrong Way Up et le seul qui soit réellement chantonnable sous la douche (tiède). A moins d'une écoute attentive, il est en général difficile de séparer le reste de l'album en chansons. L'oreille est constamment attirée par tel ou tel détail sonore au milieu des morceaux (la voix grave de Passing Over, la guitare acoustique de How Many Worlds, la mélodie de Under qui rappelle Here des Pet Shop Boys, la voix très Laurie Andersonienne de Bonebomb, qui clôure l'album, etc.) mais les transitions entre morceaux passent souvent inaperçues. En conséquence, il s'agit d'un disque qui révèle à chaque écoute quelque chose de nouveau et se bonifie énormément avec le temps. C'est un disque qui m'accompagnera longtemps je pense.

EDIT : Une mini-interview consacrée à cet album se trouve ici.

Aux armes, citoyens.

La pop se meurt.

Sinon, c'est promis. Demain, je vous parle de l'album de Brian Eno.

dimanche, juillet 24

Glass en cornet

La Blogothèque propose un lien vers des bootlegs mélangeant la musique de Philip Glass et le hip-hop. La page semble être indisponible pour l'instant mais on peut espérer qu'elle soit à nouveau accessible dans les prochaines heures. Toujours au sujet de Philip Glass, je suis allé voir le film d'Emmanuel Carrère La moustache avant-hier dont la bande originale est entièrement composée d'extraits du Concerto pour Violon et je dois avouer que ce choix est pour beaucoup dans la bonne opinion que j'ai du film.

vendredi, juillet 22

Faun Fables...

...est le sujet de mon billet de la semaine sur la Blogothèque. J'avais déjà parlé du groupe lors de son concert à Bruxelles il y a quelques mois.

jeudi, juillet 21

Une nouvelle forme de publicité

Une version démo de la nouvelle vidéo de Depeche Mode, Precious, a fait son apparition sur le Web. C'est Premonition.fr qui révèle la chose, et le clip est disponible ici (60 Mo). Le concept de la vidéo semble assez obscur, mais ça permet au moins d'entendre la chanson dans de bonnes conditions.

Merci à Laurent pour le lien.

mercredi, juillet 20

Un seul hêtre vous manque et tout est des peupliers.

Après le pic dû au Live Eight, ce mois de juillet fut très décevant pour mes statistiques, faute de mises à jour régulières. Pourtant, je pouvais toujours compter, à ma grande surprise, sur environ cinq visites hebdomadaires de fans français de S Club 8, groupe que j'aurais a priori pensé totalement inconnu en France. Je suppose que leur série I dream a été achetée par une chaîne du câble ou du satellite. Comme je l'ai déjà signalé ici, le groupe s'est dissout ou plutôt, ce qui est sans doute plus juste pour ce genre de musique, le groupe a été dissout par la maison de disques. La pop music synthétique, les chorégraphies approximatives et les émissions musicales britanniques du samedi matin sont en deuil tandis que les différents membres ont entamé leur difficile reconversion (dans la présentation d'émissions de télévision, la danse ou d'hypothétiques carrières solo).

En attendant, vous pouvez allez regarder un rip de leur play-back de Sundown ici. Je devrais sans doute avoir honte, mais j'aime vraiment beaucoup cette chanson (ça fait d'ailleurs deux fois que j'en parle, c'est un signe qui ne trompe pas).

Profitez-en bien, j'ai du mal à croire que ce site existera encore pendant des années.

EDIT : La série (D.R.E.A.M. en VF) est diffusée tous les matin sur France 2 à 9h25 jusqu'à la fin de la semaine prochaine.

dimanche, juillet 17

Plus jamais....

travailler le dimanche. J'ai raté Le masque et la plume, et la première du All New Top of the Pops. Rhaaaaa. Heureusement que c'est fini. Et pour reprendre un peu la main (les stats ont fait un plongeon effarant), le nouveau single de Death Cab for Cutie est ici.

samedi, juillet 9

Le jeu du jour.

Qui est le 'i' ?

Horaires de vacances

Tandis que les échéances se rapprochent, la taille de mes billets sur la Blogothèque se réduit comme peau de chagrin, à tel point qu'il en faut deux pour que j'ose les annoncer ici. La semaine dernière, je proposais une chanson de The All Seeing I. Cette semaine, c'est au tour de Apoptygma Berzerk.

mardi, juillet 5

Bonus de Live Eight

Je viens de voir que quelques extraits du Live 8 sont visibles sur le site de Netscape. Histoire de voir que A-Ha a moins foiré Hunting High and Low que Take on Me ou que Dido n'a pas vraiment chanté faux pendant Seven Seconds.

Dans le même genre, je viens de voir la dernière vidéo de Green Day ici et je ne sais pas trop quoi en penser, mais j'aime le principe de la fin ouverte (et Billy Elliott a bien grandi).

Sur la même page, vous pouvez vous rendre compte à quel point les gants de Rachel Stevens sont révolutionnaires.

Live Eight : petit débriefing.

- Commençons par évacuer les sujets qui fâchent : il est évidemment difficile de ne pas ricaner en écoutant les propos sentencieux de toutes ces pop-stars se sentant investies d'une mission quasi-divine d'évangélisation des masses (palme d'or de l'emphase à Chris Martin). Pourtant, à force d'entendre autour de moi des gens inventer des arguments toujours plus farfelus pour expliquer en quoi le Live 8 était un remède pire que le mal, j'ai fini par trouver une réjouissante naïveté dans le propos (en gros 'Huit hommes dans une pièce peuvent changer le monde et faire disparaître d'un seul claquement de doigts la pauvreté dans le monde et ils vont le faire parce que Bono, Madonna, Brad Pitt et Bill Gates le leur ont demandé'), naïveté qui me semble finalement préférable au cynisme nihiliste de ceux qui voient dans Bob Geldof un acteur important de l'oppression de l'Afrique par les pays riches. Certes, il faut prendre cette grand-messe humanitaro-autocongratulo-musico-publicitaro-médiatique pour ce qu'elle est, c'est-à-dire essentiellement une gros gâteau plein de bons sentiments, légèrement écoeurant et recouvert d'une fine couche d'orgueil mal placé de la part d'ex-punks reconvertis dans l'humanitaire, mais je n'ai pas l'impression que ça en fasse l'entreprise nocive que certains y voient. Cela étant dit, vautrons nous dans la futilité. Après tout, c'est l'été.

- Plaignons d'abord les pauvres membres de A-Ha qui ont complètement foiré leur Take On Me à cause de problèmes de retour alors qu'ils tenaient là une belle occasion de montrer au monde entier qu'ils existaient toujours.

- Bien qu'il ne soit qu'un humble serviteur de la cause, voué à l'ombre et à l'anonymat, Bob Geldof n'a pas pu s'empêcher de nous refaire ce qui restera à tout jamais sa seule chanson connue, I don't like Shaun Ryder, even when he's not happy.

- Eh, mais c'est vrai que le batteur de Def Leppard n'a qu'un bras !

- Il va vraiment falloir que je me penche de plus près sur le cas Kanye West. Le son de Diamonds from Sierra Leone est énorme.

- Bien que Billie Joe Armstrong de Green Day ne pensait sûrement pas à mal, je me demande s'il n'aurait pas dû réfléchir à deux fois avant de demander à 100.000 Berlinois de crier 'Hey, Hey, Hey' la main tendue vers l'avant (désolé pour les Allemands qui me lisent, je ne sais pas trop pourquoi cette analogie m'est apparue flagrante devant mon poste de télévision). Cela dit, Holiday est définitivement une chanson formidable cela dit et tout groupe de punk californien qui joue avec un accordéon mérite au moins un coup de béret.

- Il faut absolument que Michael Stipe se calme avec le maquillage. On dirait Kimera.

- Je ne sais pas pour qui se prenaient les quatre vieillards qui ont joué vers la fin, mais leur reprise des Scissor Sisters était mollassonne à mourir. (je plaisante)

- Malgré vingt ans à déclarer à qui voulait l'entendre qu'ils haïssaient les concerts de charité et que les rock stars jouant aux Messies humanitaires ne méritaient que honte et ridicule, les Pet Shop Boys avaient l'air contents d'être là.

- J'ai loupé la prestation de Mariah Carey, mais à en lire les comptes-rendus, ça valait son pesant de Xanax.

- Si on excepte les participants au Eden Festival en Cornouailles, le seul Africain présent était Youssou N'dour, qui est venu ajouter quelques ad-libs au Thank You de Dido juste avant que les deux compères ne nous interprètent l'inusable Seven Seconds. A ma grande surprise, certains ont trouvé que c'était un massacre en règle, que Dido a chanté faux du début à la fin (je n'ai personnellement relevé que deux notes un peu approximatives) et que Youssou N'dour semblait faire contre mauvaise fortune bon coeur face à ses beuglements. J'ai personnellement trouvé que c'était un des plus beaux moments du concert, sans doute parce qu'il s'agit d'une chanson que j'aime beaucoup et que je n'avais plus entendue depuis des années.

- Je ne me souvenais plus que j'aimais autant In The End de Linkin Park, mais je ne devrais sans doute pas l'avouer avec une telle candeur.

- Contrairement à ce qui avait été annoncé de toutes parts, il n'y eut pas à Philadelphie de Justin Timberlake aphone se forçant à chanter contre l'avis de ses médecins parce qu'il ne pouvait décemment pas refuser de sauver le monde si on le lui demandait. Quel égoïsme scandaleux.

- Il est bien évident que les artistes étaient tous là pour la cause, et pas pour faire leur promotion.

- Finalement, je crois que je vais regretter les 260 hits quotidiens que ma première place pour une recherche 'live eight' sur Google.fr me garantissait. Bob, tu recommences quand tu veux.