vendredi, juillet 9

Et après, on s'étonne qu'il pleuve.

Après une décennie miraculeuse où la pop dominait de la tête et des épaules les meilleures ventes de disques, les années 90 n'ont été qu'une longue traversée du désert. Je me suis amusé un jour à parcourir la liste des numéros 1 en Angleterre durant ces années et il n'y avait presque rien à sauver. La mauvaise dance et le mauvais rock régnaient sans partage. Pour vous dire l'étendue du désastre, les deux plus gros succès de la décennie furent : 'Everything I do I do it for you' de Bryan Adams et 'Love is all around' de Wet Wet Wet. Difficile d'imaginer musique plus stupidement insipîde. Fort heureusement, Bryan Adams n'embête plus personne (à part peut-être Ryan Adams) et soigne sa vilaine peau quelque part au fin fond du Canada. En revanche, j'apprends avec horreur que Wet Wet Wet se reforme. Tous aux abris ! Le spectre terrifiant d'un revival 90s est à nos portes. Combien de temps avant que Londonbeat ne sorte une compile ou bien que Aerosmith ne nous revienne avec des ballades gonflées aux hormones ?

2 commentaires:

godspeed a dit…

Pfffiou... alors là, c'est un peu mon enfance qui me revient en pleine face... Wet Wet Wet, j'étais fan quand j'étais (très) jeune (oui, bon, je sais, pas de quoi être fier...). L'album Popped In Souled Out en 87, c'est l'un des mes premiers souvenirs marquants rayon musique, avec le morceau Wishing I Was Lucky...
Bizarre qu'ils se reforment, moi j'en étais resté à l'histoire où Pillow était en désintox' (avec Pete Doherty ?)...

Joe el Misterioso a dit…

Oui, oui... j'ai lu ça chez NME et j'ai failli avoir très mal au ventre, heureusement qu'à l'époque j'avais pas la télé et j'ai pu echapper aux clips et autres conneries du groupe en question...